Oïcha : des éleveurs des chiens et chats exigés de les vacciner contre la rage

Des chiens et leurs propriétaires en attente de vaccination contre la rage canine. Photo Radio Okapi

Deux semaines sont accordées aux éleveurs des chats et chiens d’Oïcha et ses environs, pour vacciner leurs bêtes contre la rage. Cette exigence de l’administrateur militaire assistant du territoire de Beni intervient à la suite des cas de morsures des chiens devenus répétitifs dans cette région. L’inspection territoriale de pèche et élevage demande aux concernés de passer avec 5 dollars par bête pour le vaccin.

La deuxième personnalité du territoire de Beni dit apprendre avec regret, les cas de morsures qui s’enregistrent chaque jour qui passe. Le colonel Kaloni Shalunga Marcel qui cite ses services techniques, évoque le cas suspect de la rage.

Et vu la dangerosité de cette maladie, il accorde deux semaines aux éleveurs, pour la vaccination de ces carnivores. Ce, avant un contrôle systématique dans les ménages.

« Aux propriétaires des animaux de passer rapidement aux services vétérinaires de la commune d’Oïcha pour les faire vacciner. C’est une obligation. Au même moment, les habitants d’Oïcha doivent rester vigilants, de ne pas être en contact avec les animaux non vaccinés. Nous voulons donner un délai de deux semaines, que chacun se précipite pour voir les services vétérinaires pour faire vacciner soit son chien et/ou son chat (…) », a-t-il insisté.   

Le vaccin est disponible de 7h à 11heures locales au bureau du service vétérinaire de la commune d’Oïcha, situé dans le bâtiment Muhini-Kasoke, sur avenue Malula, à l’entrée de l’église catholique, dans le quartier Bakaiku.

Selon le docteur vétérinaire Kangakolo Charles, inspecteur de pèche et élevage en territoire de Beni, le vaccin annuel par bête coute 5 dollars américains. Il précise que même les chiens des chasseurs sont concernés par cette vaccination.

Il sied de signaler qu’au moins 16 personnes majoritairement des enfants ont été mordues par les chiens en l’espace d’environ deux semaines à Oïcha et ses environs. Les faits se sont passés précisément dans les quartiers Pakanza, Mbimbi, Mabasele, dans le village de Mambanike en localité de Bakila-Tenambo et à Mbau.

Richard Makulumbe

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