RDC : Fayulu désavoue Tshisekedi et présente son cheval de bataille

Félix-Antoine Tshisekedi a lamentablement échoué son mandat à la tête de la République démocratique du Congo. Martin Fayulu évalue ainsi son chalengeur principal aux scrutins du 20 décembre 2023. Ce cadre de l’ECIDé axe, quant à lui, son cheval de bataille sur 4 axes principaux.

S’exprimant au cours d’une interview diffusée sur Radio France Internationale (RFI) ce lundi 11 novembre 2023, Fayulu entame que Monsieur Tshisekedi a exacerbé la situation sécuritaire au Congo en allant s’allier à Paul Kagame.

Pour lui, le Congo s’est totalement affaibli et est devenu la risée du monde, en trempant dans la corruption.

« Totalement négatif. Monsieur Félix Tshisekedi a exacerbé la situation sécuritaire au Congo. Il est parti s’allier à Paul Kagame qui l’a amené à l’EAC, East African Community [Communauté de l’Afrique de l’Est], avec à la clé une partie de notre pays, le Masisi et le Rutshuru, qui aujourd’hui sont sous administration rwandaise avec ses supplétifs du M23. Deuxièmement, monsieur Félix Tshisekedi a rendu le pays beaucoup plus corruptible. Son gouvernement s’est distingué par le vol et la corruption. Il a fait le projet des 100 jours, 660 millions de dollars disparus. Avec son ami Vital Kamerhe, il a eu un projet de 57 millions de dollars de maisons préfabriquées, disparus. Non, monsieur Félix Tshisekedi a usurpé le pouvoir du peuple congolais en 2018 et, aujourd’hui, voilà l’état dans lequel il a mis le Congo. Le Congo s’est totalement affaibli et est devenu la risée du monde », a-t-il fait savoir.

Parmi les grands projets à inscrire sur son agenda s’il est élu président de la République, Martin Fayulu pense, entre autres, à la pacification totale du pays et à la lutte perpétuelle contre la corruption.

« Mon chantier prioritaire, c’est d’abord les préalables, les fondations d’un édifice, c’est-à-dire l’intégrité territoriale et la pacification totale du pays. L’État de droit et la légitimité du pouvoir. Troisièmement, la cohésion nationale, c’est essentiel pour nous. Et quatrièmement, la gouvernance intègre, c’est-à-dire la tolérance zéro corruption. Monsieur, madame, vous volez, votre place est en prison. Pas simplement en prison, on fait une enquête sur vous, sur tout ce que vous avez et si vous n’arrivez pas à les justifier, on vous retire tout. Ça, ce sont les prérequis, les préalables pour avoir un pays normal », a-t-il renchéri.

En fait, la campagne électorale des élections générales en République démocratique du Congo entre dans sa dernière ligne droite.

La CENI appelle ainsi les Congolais à aller aux urnes le 20 décembre prochain. C’est donc dans cette perspective que vous suivrez, cette semaine, les projets de société de différents candidats au scrutin présidentiel.

Visesa Louangel

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