Lubero/EPST : des mouvements syndicaux durcissent la grève à Njiapanda

Les enseignants de l’intersyndical SYNECATH, CDT et SYECO constatent que le gouvernement n’a pas toujours réagi face à leurs revendications. Réunis en assemblée générale extraordinaire ce lundi 9 mai 2022 à Njiapanda, ces professionnels de l’éducation ont décidé de la poursuite de la grève.

Le secrétaire permanent du SYECO a restitué à la presse que l’heure n’est pas encore venue pour reprendre le chemin de l’école. Nasson Mayani fait savoir que les enseignants ont décidé de se réunir le samedi 14 mai pour évaluer la grève sèche décidée depuis le 4 mai 2022.

« La grève est sèche, pas d’enseignants à l’école. Les écoles pourront ouvrir leurs portes le moment venu. Les enseignants sont prêts à aider les enfants comme réclament les parents. Mais, ce n’est pas le moment », a-t-il déclaré.

Dans leur assemblée de mercredi 4 mai, les enseignants de la sous-division de l’EPST Njiapanda ont déclenché dans toutes les écoles primaires et secondaires en sous-division de l’EPST Njiapanda. Ils disent attendre le résultat total du recensement des N.U en janvier 2022. Au total, 984 enseignants N.U ont été recensés en sous-division mais seuls 190 ont été pris en charge par le gouvernement en avril dernier, constate l’intersyndical.

Justin Katyetye et Gerlas Mashauri